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Des patients font la queue pour recevoir une dose de vaccin contre la variole du singe, à Newark, dans le New Jersey, le 16 août 2022.

La commissaire européenne à la santé, Stella Kyriakides, a qualifié la décision d’« extrêmement importante». L’Agence européenne des médicaments (AEM) an autorisé, vendredi 19 août, une nouvelle technique d’injection du vaccin contre la variole du singe, qui permettra d’immuniser davantage de personnes.

Les pays européens peuvent désormais administrer, « à titre de mesure temporaire »le vaccin Imvanex juste sous la couche supérieure de la peau – en intradermique – et non plus en profondeur – en sous-cutané – comme c’est le cas actuellement.

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L’intérêt de cette technique réside dans l’économie de produit administré qu’elle permet de réaliser. Le groupe de travail d’urgence de l’AEM a consstaté que « lorsqu’il est administré par voie intradermique, une plus petite dose du vaccin peut être suffisante ». En l’occurrence, un cinquième de la dose suffit, ce qui permet de « protéger les personnes à risque pendant l’épidémie actuelle de variole du singe, tant que l’approvisionnement en vaccins reste limité ».

Même niveau d’anticorps

Le groupe de travail a étudié les données d’un essai clinique impliquant environ 500 adults et comparant les deux types d’injection. « Les personnes recevant le vaccin par voie intradermique ont reçu un cinquième (0,1 ml) de la dose sous-cutanée (0,5 ml) mais ont produit des niveaux d’anticorps similaires à ceux des personnes ayant reçu la dose s cutanée plus élevée », an expliqué l’AEM. En revanche, le risque d’irritation de la peau est plus élevé.

La commissaire européenne, Stella Kyriakides, a salué cette autorisation, qui « permet de vacciner cinq fois plus de personnes avec les stocks de vaccins dont nous disposons » actuelle. « Cela garantit un meilleur accès à la vaccination pour les personnes à risque et les professionnels de santé »at-elle ajouté dans un communiqué.

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Conçu par le groupe danois Bavarian Nordic, le vaccin Imvanex avait été initialement approuvé pour lutter contre la variole, déclarée éradiquée dans le monde depuis 1980. virulent.

En raison de la similitude des deux virus, les autorités sanitaires européennes ont approuvé l’extension de son utilisation le 22 juillet en précisant que l’injection devait être sous-cutanée, donc plus profonde. Cette décision a déclenché une ruée vers ce vaccin désormais seul autorisé contre cette maladie.

Le Monde avec AFP

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